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L’ostéopathie animale dans l'Indre

Découvrez les prestations d’ostéopathie animale dans le centre  de la France

« L’ostéopathie est une science traduite par un raisonnement de cause à effet et une philosophie dont la finalité est de permettre la restauration des grandes fonctions physiologiques par l’autorégulation.

Elle a pour but la rééquilibration des différents systèmes du corps humain, la normalisation des fluides et des diverses structures (articulaires ou organiques). »

(Techniques réflexes en ostéopathie, Robert PERRONNEAUD-FERRÉ)

Bénéficiez des services de Thomas Cutard - Ostéopathe animalier dans l'Indre.

Fondée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l’ostéopathie est une médecine exclusivement manuelle qui vise à stimuler la capacité d’autoguérison du corps.

            Les connaissances anatomiques, biomécaniques, physiologiques… permettent de réaliser un diagnostic qui aboutira à un traitement ostéopathique afin de libérer les tensions anormales qui déséquilibrent le corps et perturbent sa capacité d’autoguérison. En aucun cas l’ostéopathie ne remplace la médecine vétérinaire mais est un complément aux autres médecines alternatives ayant pour même finalité d’être acteur du bien-être animal.

L’ostéopathie repose sur 5 piliers

 L’unité du corps : le corps est une entité fonctionnelle indivisible où l’anatomie et la physiologie sont reliées, les corps physique, émotionnel et énergétique ne forment qu’un et construisent l’Individu.

 La capacité d’autoguérison du corps : le corps est capable d’entretenir la santé et dans certaines mesures, la rétablir de lui-même : c’est l’homéostasie.

Pour la maintenir, il est nécessaire que les fluides vitaux ont une bonne circulation (lymphe, sang et liquide céphalo-rachidien).

L’influx nerveux est également considéré comme un fluide vital.

 La loi de l’artère suprême : le sang a un rôle primordial et vital dans l’organisme.

Il véhicule les nutriments vers les organes et les tissus et évacue les déchets vers les organes qui éliminent les toxines.

La bonne circulation sanguine assure l’entretien et l’état de l’individu.

 La structure gouverne la fonction : dans le corps, chaque structure assure les fonctions pour lesquelles elle a été conçue.

Si la fonction change, la structure s’adapte et inversement, si la structure change, la fonction est perturbée, la mobilité est altérée et des douleurs s’installent.

Cette symbiose entre structure et fonction est favorisée par le mouvement.

 Le patient et non la maladie : en ostéopathie, nous intervenons sur un individu et non sur une maladie, il n’y aura donc dans mon travail qu’une action globale et adaptée à l’animal et non une intervention spécifique sur une « maladie ».

            Je travaille en étroite collaboration avec des vétérinaires, dentistes, maréchaux, masseurs, algothérapeutes...

Pour qui ?

✔L'ostéopathie peut s'appliquer à tous les animaux, qu'il s'agisse d'animaux de compagnie, de sport ou d'élevage, et quels que soient leur race, leur âge, leur taille et leur degré d’activité physique.

✔ Cependant, il existe certaines contre-indications :

  • fracture
  • contre-indications vétérinaires
  • certaines périodes de la gestation
  • non-coopération de l’animal

Le déroulé d’une séance type

Chaque séance est unique et spécifique.

Néanmoins, elles ont toutes le même fil conducteur.

✔ En amont, prise de rendez-vous (informations sur l’animal, l’âge, le motif de consultation, lieu d’intervention)

Le jour du rendez-vous :

✔ Anamnèse (récit des antécédents de l’animal, renseignements sur sa vie, ses conditions de vie, son activité, son alimentation, les soins déjà prodigués)

✔ Palpation pour repérer les tensions musculaires, les zones de chaleur, les déformations, les zones sensibles. Cette étape me permet également la prise de contact avec l’animal.

✔ Étude locomotrice plus ou moins approfondie permettant d’analyser la biomécanique et de révéler d’éventuels troubles locomoteurs.

✔ Diagnostic ostéoarticulaire, crânien, viscéral, me permettra d’identifier les restrictions de mobilité.

Tout au long de ces étapes et à tout moment dans la séance, il m’est possible d’arrêter mon intervention et de diriger l’animal vers un vétérinaire.

Je demande ensuite le consentement du propriétaire pour « traiter » son animal après lui avoir expliqué mon cheminement.

✔ Traitement ostéopathique suivi d’une vérification palpatoire, dynamique et de la normalisation des restrictions de mouvement.

✔ Rédaction d’un compte rendu et élaboration d’un protocole de repos puis remise en activité de l’animal.

✔ En aval, je reste à la disposition des propriétaires afin qu’ils me donnent des nouvelles de leur animal, suivre leur évolution et ainsi les accompagner et les conseiller jusqu’à la prochaine séance.

Les techniques utilisées

L’ostéopathe est souvent assimilé à un praticien qui utilise uniquement les techniques structurelles directes (celles qui font craquer) mais il dispose de nombreuses autres techniques moins connues, que j’utilise lors de mes consultations.

Chaque consultation et chaque animal étant différent, je n’impose pas les techniques à l’animal mais utilise celles qui lui correspondent le mieux.

 Techniques structurelles : elles permettent de rétablir l’amplitude articulaire en réalisant un trust, mouvement de haute vélocité mais de basse amplitude.

 Techniques réflexes : la peau est la barrière qui met en relation l’interne du corps et l’externe.

Les techniques réflexes stimulent des territoires cutanés définis et bien précis afin d’envoyer des informations au tissu conjonctif sous-jacent.

La stimulation de la peau envoie via les nerfs l’information aux muscles et viscères correspondant.

Il est important de rappeler que le tissu conjonctif est le tissu le plus présent dans l’organisme.

Benninghoff disait : « Sans le tissu conjonctif, tous les organes et les muscles tomberaient goutte à goutte du squelette. » ; d’où l’importance d’agir sur le tissu conjonctif.

 Le TOG : le traitement d’ostéopathie général : technique issue de l’ostéopathie humaine, elle implique la mobilisation en rotation selon un rythme et une routine.

Le TOG est un outil de diagnostic et de traitement qui redonne de la souplesse et de l’amplitude aux articulations, la mise en mouvement des articulations permet également de stimuler la proprioception.

 Techniques myotensives : sont regroupés dans ces techniques les étirements, le massage et les stimulations nerveuses via réflexe des muscles.

Elles résolvent les contractions musculaires et autres tensions anormales.

Le massage est souvent considéré comme un soin de bien-être pur mais son rôle thérapeutique n’est plus à prouver.

Il détend les fibres musculaires, assoupli les fascias et améliore la circulation des fluides vitaux.

 Techniques crâniennes : le crâne d’un animal est composé de 34 os. Beaucoup pensent que seule la mâchoire bouge, permettant ainsi les mouvements de la bouche.

Cette idée est fausse, les différentes sutures entre les os du crâne permettent des micro-mouvements dignes d’un système d’horlogerie.

Ces techniques permettent de réguler les tensions excessives qui affectent les os du crâne et les membranes intra-crâniennes. 

 Techniques crânio-sacrées : le système crânio-sacré abrite le système nerveux autonome parasympathique.

Ce dernier est responsable du sommeil, de la digestion, du bien-être et de la guérison.

Notre action sur ce système stimule la fluctuation du liquide céphalo-rachidien (LCR).

Ce liquide est produit dans le cerveau, circule autour de celui-ci et dans ses ventricules pour ensuite longer la moelle épinière jusqu’au sacrum.

C’est un fluide vital qui est l’équivalent du sang pour le système nerveux. Le LCR protège et nourrit la moelle épinière et a également un rôle de drainage.

Le rythme, la force et l’amplitude de fluctuation de ce liquide sont ce que l’on appelle mouvement respiratoire primaire ou MRP.

Le MRP n’est pas assimilable à la respiration pulmonaire, ce mouvement existe avant la naissance de l’individu et se poursuit 15 min après la mort.

L’ostéopathe est entraîné à ressentir ce mouvement qui lui permet d’apprécier l’état de santé de l’animal.

La réharmonisation du MRP assure la circulation des fluides le long du rachis et assure l’interaction entre l’avant main et l’arrière main.

 Techniques viscérales : vise la réduction des tensions accumulées par les organes.

Ces dernières peuvent entraîner des restrictions dans leurs mouvements et dans leur interaction avec les nombreux tissus qui les entourent.

 Techniques fasciales : les fascias sont présents dans presque tout le corps (dans la peau, les cartilages, les os, les tendons, les articulations, les muscles et les organes).

Ces techniques consistent à mobiliser et redonner de la souplesse au fascia.

Ces mobilisations régulent les tensions globales du corps, assouplissent les adhérences et stimulent la circulation des fluides vitaux.

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